Catégorie Psychopathologie
Psychopathologie
Carl Gustav Jung ne voit pas les troubles psychiques comme de simples maladies à éliminer. Il les considère comme des occasions de croissance personnelle et d’individuation. Selon lui, ces troubles se développent quand la personnalité rejette ou dissocie certains aspects. Ces rejets forment des complexes dominants dans la psyché qui viennent, par exemple, perturber les relations.
Jung a reconnu le rôle crucial du contre-transfert en analyse, une idée que Freud avait initialement rejetée comme névrotique. Il décrit le processus analytique comme un « processus dialectique ». Ce processus implique donc deux personnes qui s’y engagent. Ce qui annonce la notion d’alliance thérapeutique moderne.
Jung pensait que la psychose manifeste des forces inconscientes et non de simples déséquilibres biochimiques. Cette idée marque une rupture significative avec Freud. Il a également suggéré que les troubles psychologiques peuvent provoquer des changements somatiques. Cette hypothèse conteste la primauté des causes physiologiques sur les symptômes psychologiques.
Jung a abordé la psychopathologie comme un complexe entrelacement de dynamiques historiques, personnelles et transpersonnelles. Son concept d’individuation a profondément influencé diverses pratiques psychothérapeutiques modernes.